Le Partage des Eaux
5 étapes
Les 14 patrimoines à découvrir
- Point de vue
Table d'orientation
Le Mont Chiniac avec sa table d'orientation est un belvédère remarquable sur la montagne ardéchoise et les Alpes. La ville haute est une agglomération née de son château construit au XIIème siècle qui occupait le sommet du mont. Il reste un pan de mur reliant les vestiges de deux tours. L’ancienne ville, qui était close à cette époque, était entourée d’un rempart, dont certaines parties sont encore visibles au sud et à l’est, et possédait quatre portes d’entrée.
- Mire Partage des Eaux
Les Mires - La Roche Pointue
Lorsqu’elle se déploie à l’horizon, s’éloignant sur plusieurs plans qui se succèdent et où se mêlent sucs et massifs montagneux, la ligne de partage des eaux n’est lisible que par les géographes. Parce qu’elle donne à voir et à être vue, Gilles Clément assisté de l’atelier de paysage IL Y A, a imaginé un dispositif de perception jouant sur l’optique.
Implantées sur six sites en belvédère, lieux choisis pour le point de vue unique et original qu’ils offrent, ses Mires proposent une immersion originale dans le paysage et permettent de mieux appréhender le rôle de la ligne dans la formation du celui-ci.
Inspiré des techniques de relevé des géomètres, l’outil est conçu comme une transposition poétique des instruments de mesures aussi bien qu’un détournement de la table d’orientation classique.Il se compose d’une échelle de visée, surmontée d’un cadre à hauteur du regard, et d’un ensemble de mires d’une hauteur moyenne de 7 mètres, dont les pointeurs colorés au sommet pointent le passage de la ligne. Travaillés en bois de châtaignier brut, ces éléments assument une présence propre qui fait signe dans le paysage, tout en étant intimement liés à leur contexte.
Cette œuvre fait partie du parcours artistique LE PARTAGE DES EAUX. - Géologie
Un volcanisme à 3 dents
Ce géosite est composé de trois pointements rocheux bien alignés dont l'ensemble forme ce que l'on appelle « Les dents du Mézenc » : la grosse dent à l'est, la petite dent (avec le Chastelas) à l'ouest et la dent pointue au milieu des deux premières. Pour le Chastelas et la dent pointue, il s’agit d’une roche volcanique unique sur le Massif du Mézenc : la rhyolite. Ce
magma s'est mis en place dans une fissure ouverte dans le granite. L’érosion a fait disparaître la roche granitique moins résistante de part et d'autre et a mis à nu les deux dents. Ce filon de magma intrusif dans les roches est appelé un dyke. La grosse dent est constituée de phonolite. C'est un magma de même nature que celui qui a donné naissance au Mont Mézenc. - Œuvre d'art contemporain
«La Tour à eau» de Gilles Clément
Visible à la Chaumasse, Sagnes-et-Goudoulet.
Sur cette ancienne draye empruntée par la transhumance des bovins, le chemin de randonnée suit exactement la ligne de partage des eaux et le paysage est époustouflant. Le vent du nord s’y donne aussi à cœur joie ! Parmi les épilobes, la bruyère et le genêt, surgit la Tour à eau de Gilles Clément dont la silhouette est comme un lointain écho à celle des sucs qui l’entourent.
Construite en phonolithe, la roche volcanique dont est constitué le Mont Gerbier de Jonc, cette œuvre est conçue sur le principe d’un «piège à eau». L’humidité présente dans l’air se condense sur ses parois et l’eau ainsi produite est guidée par des «ailettes» vers l’intérieur pour être recueillie dans une vasque s’ouvrant vers le sud. Son chemin ne s’arrête pas ici puisqu’elle se déverse ensuite par débordement vers des sorties est et ouest, le voyage vers l’Atlantique et la Méditerranée recommence…
Cette construction est réalisée en pierre sèche, une pratique ancestrale à l’origine des terrasses et calades qui constituent une composante forte des paysages ardéchois et de son identité culturelle. Un défi architectural à la mesure de cette technique d’avenir dans le secteur de la construction respectueuse du développement durable. - Faune
Le Paon du jour
Ce joli papillon se reconnaît grâce à ses ocelles que sont les tâches colorées sur ses ailes. Celles-ci jouent un rôle d'intimidation contre les prédateurs. En effet, lorsque le papillon est attaqué par un prédateur tel qu'un oiseau, il montre ces ocelles en ouvrant ses ailes ce qui évoque le regard d’un animal plus gros, et peut surprendre le prédateur, pour ainsi permettre au Paon du jour de prendre la fuite. - Mire Partage des Eaux
Les Mires - Pra Pouzol
Lorsqu’elle se déploie à l’horizon, s’éloignant sur plusieurs plans qui se succèdent et où se mêlent sucs et massifs montagneux, la ligne de partage des eaux n’est lisible que par les géographes. Parce qu’elle donne à voir et à être vue, Gilles Clément assisté de l’atelier de paysage IL Y A, a imaginé un dispositif de perception jouant sur l’optique.
Implantées sur six sites en belvédère, lieux choisis pour le point de vue unique et original qu’ils offrent, ses Mires proposent une immersion originale dans le paysage et permettent de mieux appréhender le rôle de la ligne dans la formation du celui-ci.
Inspiré des techniques de relevé des géomètres, l’outil est conçu comme une transposition poétique des instruments de mesures aussi bien qu’un détournement de la table d’orientation classique.Il se compose d’une échelle de visée, surmontée d’un cadre à hauteur du regard, et d’un ensemble de mires d’une hauteur moyenne de 7 mètres, dont les pointeurs colorés au sommet pointent le passage de la ligne. Travaillés en bois de châtaignier brut, ces éléments assument une présence propre qui fait signe dans le paysage, tout en étant intimement liés à leur contexte.
Cette œuvre fait partie du parcours artistique LE PARTAGE DES EAUX. - Tourbière
Une tourbière au coeur de la recherche scientifique (copy)
Après d’importants travaux de restauration, la tourbière de la Verrerie, sur la commune de Burzet est au centre de toutes les attentions ! Cet espace remarquable géré par le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes (CEN) fait effectivement l’objet de nombreux programmes de recherches par la communauté scientifique. D’une part, de nombreuses données climatiques (vent, pluie, température, etc.) et piézométriques (calcul de la profondeur de la nappe d’eau) sont enregistrées chaque jour afin de suivre l’évolution de cette tourbière et de mieux appréhender le fonctionnement hydrologique et les usages socio-économiques de ces milieux, et ainsi apporter une aide à la définition de la gestion menée par le Conservatoire. Dautre part, la tourbière de la Verrerie fait l’objet d’un suivi pour la caractérisation hydromorphologique des cours d’eau). Ce protocole, mené par l’Agence Française de la Biodiversité, permet de recueillir les données hydromorphologiques du cours d’eau traversant la tourbière et suivre son évolution dans le temps. Cela est d’autant plus intéressante suite aux travaux de restauration du cours d’eau et de la tourbière qui ont été finalisés récemment. Généralement appliqué sur des cours d’eau de taille moyenne à grande, le protocole a dû être adapté sur le terrain pour le petit ruisseau du Prat sauvage. Une adaptation unique en France pour ce type de cours d’eau !
Tout dernièrement, la tourbière de la Verrerie a été sélectionnée comme site pilote par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières dans le cadre du projet soHUMID, qui consiste à évaluer la contribution des eaux souterraines au fonctionnement de cette zone humide ! Les nombreuses données disponibles et analyses capitalisées à ce jour sur la tourbière en font un site d’une grande pertinence pour ce programme national.
Les espaces naturels gérés par le CEN Rhône-Alpes, comme la tourbière de la Verrerie, sont donc des sites supports pour la recherche scientifiques… un lien qui ne cesse de se renforcer ! - Tourbière
Une tourbière au coeur de la recherche scientifique
Après d’importants travaux de restauration, la tourbière de la Verrerie, sur la commune de Burzet est au centre de toutes les attentions ! Cet espace remarquable géré par le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes (CEN) fait effectivement l’objet de nombreux programmes de recherches par la communauté scientifique. D’une part, de nombreuses données climatiques (vent, pluie, température, etc.) et piézométriques (calcul de la profondeur de la nappe d’eau) sont enregistrées chaque jour afin de suivre l’évolution de cette tourbière et de mieux appréhender le fonctionnement hydrologique et les usages socio-économiques de ces milieux, et ainsi apporter une aide à la définition de la gestion menée par le Conservatoire. Dautre part, la tourbière de la Verrerie fait l’objet d’un suivi pour la caractérisation hydromorphologique des cours d’eau). Ce protocole, mené par l’Agence Française de la Biodiversité, permet de recueillir les données hydromorphologiques du cours d’eau traversant la tourbière et suivre son évolution dans le temps. Cela est d’autant plus intéressante suite aux travaux de restauration du cours d’eau et de la tourbière qui ont été finalisés récemment. Généralement appliqué sur des cours d’eau de taille moyenne à grande, le protocole a dû être adapté sur le terrain pour le petit ruisseau du Prat sauvage. Une adaptation unique en France pour ce type de cours d’eau !
Tout dernièrement, la tourbière de la Verrerie a été sélectionnée comme site pilote par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières dans le cadre du projet soHUMID, qui consiste à évaluer la contribution des eaux souterraines au fonctionnement de cette zone humide ! Les nombreuses données disponibles et analyses capitalisées à ce jour sur la tourbière en font un site d’une grande pertinence pour ce programme national.
Les espaces naturels gérés par le CEN Rhône-Alpes, comme la tourbière de la Verrerie, sont donc des sites supports pour la recherche scientifiques… un lien qui ne cesse de se renforcer ! - Œuvre d'art contemporain
«Un cercle et mille fragments» de Felice Varini
Sous un ciel nuageux ou un soleil éclatant, dans son écrin de neige au cœur de l’hiver, ou au plein cœur de la tempête, les murs de granit et basalte et les toitures de l’abbaye cistercienne s’animent des délicats jeux des reflets de la feuille d’or. L’œuvre, imaginée par l’artiste Felice Varini, palpite au gré des saisons et raconte le temps qui passe et laisse ses traces sur ce vestige médiéval.
Depuis un point de vue en surplomb de l’abbaye, les fragments composent une trame parfaite qui épouse le bâti et se décompose dès que l’on s’en éloigne pour descendre vers l’abbaye. Ne persistent alors que des courbes dorées qui surgissent d’une manière parfois incongrue tout au long de la déambulation sur le site pour attirer le regard sur un détail architectural et le mettre en valeur L’église reconstruite au XIXe siècle et abritant de très beaux vitraux du maître verrier Louis-René Petit (que l’on retrouve dans l’église voisine de Saint-Cirgues-en-Montagne) supporte l’unique cercle entier de la composition. Les cercles qui l’entourent et scandent avec une régularité parfaite l’ensemble de l’édifice sont fragmentés par le paysage : par la végétation qui a envahi les ruines ou l’écrin végétal qui abrite l’abbaye.
Stationnement : en bas, derrière l’église ; en haut, près de la mairie - Point de vue
Le mobilier du Partage des eaux - Le banc du Rocher des Resliades de Pra Clauzel (copy)
La collection de mobiliers conçue par le designer Eric Benqué pour le parcours artistique est en soi un élément d’identification du projet : elle accueille le visiteur, incarne et affirme l’attention qui lui est portée. La collection se décline en trois types de mobiliers différents – bancs, plateformes et abri-point de vue – qui offrent une découverte physique singulière du paysage.
Ce mobilier fait partie du parcours artistique LE PARTAGE DES EAUX. - Flore
Les genêts
Il existe en France une dizaine d’espèces de genêts. Sur le territoire du parc, on retrouve essentiellement deux espèces se développant sur des sols acides : le genêt purgatif et le genêt à balais.
Pouvant constituer de grandes landes sur les versants, le genêt purgatif pousse sur des sols très maigres à la végétation peu évolutive. De couleur gris-vert, avec des tiges «arrondies» et en forme de boule aplatie, le genêt est une plante typique du Massif central. Le genêt à balais pousse, quant à lui, sur des sols plus profonds auxquels il offre une transition avant l’installation d’arbustes (sorbier, alisier). Il est largement répandu dans l’hexagone (sauf zone méditerranéenne). Ses tiges vertes, cannelées et dressées, le distinguent du genêt purgatif. Symbole de l’abandon des terres agricoles, il contribue malgré tout à enrichir le sol en azote et le prépare pour l’installation des espèces arbustives. - Œuvre d'art contemporain
Le phare
Imaginé là par l’artiste Gloria Friedman, le Phare est une verticale monochrome bleue qui s’élève à plus de sept mètres du sol. Cette «tour refuge qui représente à la fois l’art du trait et l’art du retrait», révèle un site emblématique fort des contrastes qui caractérisent la ligne de partage des eaux. Les pentes raides du versant méditerranéen rencontrent le doux vallonnement du côté atlantique.
Cette œuvre est donc un phare commun à la mer et à l’océan, dans lequel vous êtes invités à accéder. De l’étage d’observation, une vue à 360° s’ouvre à vous. Il abrite une bibliothèque dont les ouvrages permettent de mieux connaître l'histoire, la biodiversité des environs, la vie sur la montagne ardéchoise, tout en ouvrant les horizons sur le monde maritime et l'ailleurs. Le Phare « appelle » l’idée de la mer » qu’on ne voit nulle part... - Point de vue
Le mobilier du Partage des eaux - La plateforme de Pra Clauzel
La collection de mobiliers conçue par le designer Eric Benqué pour le parcours artistique est en soi un élément d’identification du projet : elle accueille le visiteur, incarne et affirme l’attention qui lui est portée. La collection se décline en trois types de mobiliers différents – bancs, plateformes et abri-point de vue – qui offrent une découverte physique singulière du paysage.
Ce mobilier fait partie du parcours artistique LE PARTAGE DES EAUX. - Mire Partage des Eaux
Les Mires - Pra Clauzel
Lorsqu’elle se déploie à l’horizon, s’éloignant sur plusieurs plans qui se succèdent et où se mêlent sucs et massifs montagneux, la ligne de partage des eaux n’est lisible que par les géographes. Parce qu’elle donne à voir et à être vue, Gilles Clément assisté de l’atelier de paysage IL Y A, a imaginé un dispositif de perception jouant sur l’optique.
Implantées sur six sites en belvédère, lieux choisis pour le point de vue unique et original qu’ils offrent, ses Mires proposent une immersion originale dans le paysage et permettent de mieux appréhender le rôle de la ligne dans la formation du celui-ci.
Inspiré des techniques de relevé des géomètres, l’outil est conçu comme une transposition poétique des instruments de mesures aussi bien qu’un détournement de la table d’orientation classique.Il se compose d’une échelle de visée, surmontée d’un cadre à hauteur du regard, et d’un ensemble de mires d’une hauteur moyenne de 7 mètres, dont les pointeurs colorés au sommet pointent le passage de la ligne. Travaillés en bois de châtaignier brut, ces éléments assument une présence propre qui fait signe dans le paysage, tout en étant intimement liés à leur contexte.
Cette œuvre fait partie du parcours artistique LE PARTAGE DES EAUX.
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