La Comballe - N°41
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La Comballe - N°41
SAINT-PIERREVILLE

La Comballe - N°41

Châtaigneraie
Faune - Flore
Patrimoine bâti
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Une boucle présentant de beaux points de vue sur la vallée de la Glueyre, à la découverte des hameaux en pierre de pays et de belles châtaigneraies.

La commune de Saint-Pierreville est marquée par des vallées encaissées et des reliefs appelés localement "serres". Ce territoire, marqué par la main de l’Homme au XIXème siècle, est riche pour ceux qui aiment la nature : loutres, castors, écureuils, renards, chevreuils, … sont très présents et peuvent encore être observés.


Les 4 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Châtaignier

    Depuis plus de 5 siècles, le châtaignier retient la terre et la vie sur les pentes des Boutières. Au début du XVIIIème, greffages et sélections amènent le pays à découvrir sa châtaigne locale : la comballe. Cette châtaigne est originaire de la ferme des Combeaux sur Saint-Pierreville. Elle fournit alors la base de l'alimentation des Hommes et des bêtes. La châtaigne d'Ardèche est une AOC (appellation d'origine contrôlée) depuis 2006. Elle concerne la châtaigne fraîche et sèche, les brises de châtaignes sèches, la farine, la purée et les châtaignes entières épluchées. Les producteurs cultivent :– la sardonne : par croisement elle a  permis de sélectionner les meilleures variétés actuelles ; – la bouche rouge, produit une amande unique, elle est plus productive et résistante ; – la comballe, qui fut identifiée à la ferme des Combeaux  de Saint-Pierreville et qui jouit d'une grande réputation ; – l'aguyane, nommée pour sa forme pointue, est spécifique à la partie méridionale de l'Ardèche ; – la merle, précoce et rustique,  pousse dans les combes fraîches du Haut-Vivarais. Mais tout l'arbre est utile : des bogues aux feuilles, des branches au tronc. Chaque partie est utilisée, fournissant la litière aux bêtes, la charpente des maisons, les meubles, les outils et accompagnant l'homme tout au long de ses jours, du berceau au cercueil, à tel point que l'on a pu parler de "civilisation du châtaignier".
  • Patrimoine historique et religieux

    Mobilier Dragonnades "SAINT-PIERREVILLE / 1709 - Assassinat de Claude De Vocance"

    Le seigneur de La Tour, Claude De Vocance, dirige depuis son château de nombreuses expéditions punitives antiprotestantes entre 1685 et 1709. Il sera assassiné par un groupe de Camisards. Les châteaux de Sibleyras et du Pras, également habités aux XVIe et XVIIe siècles ont appartenu à des familles protestantes.

    Filatures et moulinages se développent dès la fin du XVIIe siècle en Ardèche. Des familles protestantes développent cette activité. Aux XVIIIe et XIXe siècles, de nombreux moulinages sont construits dans les vallées utilisant la force de l’eau abondante dans le bassin versant de l’Eyrieux. Cette activité participe de la prospérité du pays en employant les femmes et apportant des liquidités dans les ménages.

    En passant du stade artisanal au stade industriel, le moulinage connaitra un âge d’or avec jusqu’à sept fabriques à Saint-Pierreville. Grâce à l’amélioration de l’outillage et l’habileté de la main-d’œuvre, la qualité des soies du Vivarais est prisée par les fabricants lyonnais. Les crises du XXe siècle et la concurrence étrangère sont à l’origine de la fermeture de nombreuses fabriques. Toutefois, l’activité textile ne disparait pas totalement du territoire au XXIe siècle. Le moulinage RIOU transforme toujours de la soie à Extramianoux et ARDELAINE, entreprise du patrimoine vivant (D), emploie de nombreux salariés à Saint-Pierreville à la confection de vêtements en laine, matelas et sommiers.

    L’implantation des villages de pente des Boutières, leur architecture et leurs matériaux de construction (granit ou grès) témoignent de l’adaptation des communautés villageoises au relief. Cet héritage est aujourd’hui un patrimoine bâti et paysager entretenu qui rend le territoire attractif pour les résidences secondaires mais également pour une population active du fait de la proximité des pôles d’activité du Cheylard et de la vallée du Rhône.

    La fabrique du Pont d’Aleyrac propose des expositions d’art contemporain dans un ancien moulinage. Dans une ancienne filature en amont, ARDELAINE propose un espace d’accueil et de découverte (boutique, café-librairie, restauration et musée). Une exposition sur l’histoire de la Route est visible au hameau du Fival (à Saint-Etienne-de-Serre).

  • Patrimoine historique et religieux

    Mobilier Dragonnades "ST PIERREVILLE - PONT DE MOYÈRE / 1860 - Âge d’or de la châtaigne"

    Dès le XIIIe siècle, le châtaignier colonise les pentes des Boutières cultivées en terrasses. Bien adapté au climat et à la géographie ardéchoise, « l’arbre à pain », comme il est surnommé, est une ressource essentielle pour la paysannerie. Nourriture providentielle durant les périodes de famine, la châtaigne sert également de monnaie d’échange. Au XVIIe siècle, les marrons glacés apparaissent sur la table des princes, notamment à la cour de Louis XIV.

    En 1860, la culture de la châtaigne connait son âge d’or avec 40 000 ha cultivés en Ardèche. Mais l’exode rural et les maladies du châtaignier, l’encre à la fin du XIXème siècle puis le chancre en 1956 en Ardèche, voit la surface de production diminuer jusqu’en 1960 où elle ne représente plus que 6000 ha. La mobilisation des castanéiculteurs au XXe siècle permettra l’amélioration des techniques agricoles et de commercialisation, la lutte contre les parasites et la rénovation de la châtaigneraie ardéchoise. Dans les années 2010, le Cynips, insecte originaire de Chine, qui voit sa larve se développer dans le bourgeon du châtaignier, a fortement impacté la production en châtaignes d’Ardèche. La mise en place de systèmes de lutte biologique, par l’introduction d’un prédateur de la larve, a permis de réduire ces pertes voire d’éradiquer ce fléau.

    L’implication des castanéïculteurs ardéchois pour valoriser une production locale et de qualité est à l’origine de la mise en place du PNR des monts d’Ardèche et de l’obtention de l’Appellation d’Origine Protégée « châtaigne d’Ardèche » au niveau européen.

    La production de fruits frais pour alimenter les industries de marrons glacés évolue aujourd’hui vers d’autres débouchés comme la farine ou la confiture. La transformation et la vente directe par le producteur récoltant se développent en association à l’élevage ovin extensif qui profite des pâturages sur les serres.

    Visitez la Maison du Châtaignier à St-Pierreville pour découvrir exposition, visites guidées et des animations sur la culture traditionnelle de la châtaigne.

  • Zone sensible

    Natura 2000 Vallée de l'Eyrieux et ses affluents

    Natura 2000 est une politique Européenne de préservation de la biodiversité qui s'inscrit dans l'accompagnement du développement socio-économique et culturel du territoire concerné. Avec ses presque 30 000 sites reconnus au niveau européen, il est aujourd'hui le plus grand réseau de sites naturels au monde.
    Le site que vous traversez est marqué par la présence d'une importante diversité, que ce soit dans les paysages, dans la géologie ou encore au travers des espèces de la faune ou de la flore qui y vivent. Ceci est lié à un territoire très diversifié : rivières, zones humides, forêts, milieux prairiaux, pelouses sèches, landes ou encore milieux alluviaux le compose; mais aussi à la diversité de l'exposition, des climats et de l'altitude (de 89 m d'altitude à plus de 1 300 m). Parmi les espèce emblématiques présentent sur ce site on peut évoquer le Sonneur à ventre jaune, La Loutre d'Europe, Le Lézard ocellé, l’Écrevisse à pattes blanches, le Ciste de Pouzolz, La Pie Grièche grise, La Drosera, Le Pic noir, etc.

Description

Pendant votre randonnée, suivre le balisage PR.
  1. Remonter la place du Clot en direction de la calade du Chareyras.
  2. A partir de la petite route, Rue des écoles, aller à droite et monter jusqu’au cimetière.
  3. Prendre ensuite à 2ème route à droite en direction de Pras et Pont de Moyère.
  4. Traverser le pont de Moyère.
  5. Couper la route D102 de Saint Sauveur-de-Montagut à Albon et prendre le sentier montant en lacets.
  6. Poteau Au poteau Bachasson, suivre Jouan Blanc 2,5 km / Saint-Christol 11,3 km.
  7. A partir de la petite route, faire 50 m à droite. Monter à gauche le chemin et rejoindre le hameau de Talussac.
  8. Poursuivre sur la piste passant à travers bois.
  9. Poteau Au poteau Jouan Blanc, suivre Bachasson 3,7 km / Saint-Pierreville 6,5 km. Descendre à gauche le sentier escarpé pour rejoindre le hameau Le Col.
  10. Descendre après les maisons le Col sur 2 km par la petite route.
  11. A l’approche de la route D102, monter à gauche la petite route sur 600 m.
  12. Poteau Au poteau Bachasson, suivre Saint Pierreville  2,8 km. Redescendre le sentier jusqu’à la route D 102. Aller en direction du pont de la Moyère et remonter en direction de Saint-Pierreville.
  • Départ : Place du Clot - Mairie, Saint-Pierreville
  • Arrivée : Place du Clot - Mairie, Saint-Pierreville
  • Communes traversées : SAINT-PIERREVILLE

Profil altimétrique


Accès routiers et parkings

Depuis Saint-Sauveur-de-Montagut, prendre la D102 en direction de Saint-Pierreville et rejoindre le centre du village.
Depuis Mézilhac, prendre la direction de Marcols-les-Eaux par la D102, puis Albon-d'Ardèche et Saint-Pierreville.

Stationnement :

Place du Clot devant la mairie, Saint-Pierreville

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